jeudi 28 août 2008

RAID MOUSSY – DIEPPE 2008

Du 21 au 23 aout 2008

3 jours - 143 km – 15.7 km/h de moyenne – 9h04’25’’ sur le vélo

Etape 1 : Moussy – Le Coudray St Germer - 48km


Le rendez-vous avait été fixé à 8h00 ce jeudi matin sur la place du Prieuré, cela nous permettait d’avoir le temps de vérifier nos paquetages et de charger le véhicule de notre aimable intendant Fred Masi.



Il y avait des supporters matinaux qui nous aidèrent à finir les derniers préparatifs.





Tout le monde était prêt à 8h50 et nous n’attendions plus que Sandra revienne avec ses oreillers pour rendre confortable ses prochaines nuits et nous prenions le départ pour 3 jours de randonnée en vélo tout terrain par les chemins .








Afin de rendre le parcours moins monotone, nous avions décidé que nous prendrions, chacun à note tour, la carte pour indiquer les directions à suivre.

C’est Sullivan qui s’y colla en premier et il nous guida tout d’abord vers Lierville. Les chemins de notre belle région du Vexin s’ouvraient à nous sous un ciel bien dégagé, ce qui nous donnait du courage et le sourire aux lèvres.




Le rythme est régulier et nous modérions notre vitesse pour garder des forces pour les prochains jours.

Les choses commencèrent à se compliquer lorsque nous arrivions dans la région de Chambors, le dénivelé devint très accidenté, ce qui mit nos jambes à rude épreuve, n’est-ce pas Sandra ? Qui à dit que le Vexin était tout plat ?






Après cette succession de montées et de descentes, nous avons atteint un grand plateau à l’est de Gisors.
Nous avons traversé Trie-Château et au village de Villers-sur-Trie, nous avons dû faire un grand demi tour car le chemin choisi avait disparu sous les assauts des tracteurs.

30 km s’affichaient au compteur et nous commencions à avoir faim. Il était midi et nous choisissions un petit bosquet tranquille pour
déjeuner.


Après un bon pique-nique et un petit repos sur une Crête de colline avec pour panorama le paysage vallonné du Vexin, nous repartions vers Flavacourt, un petit village niché au fond d’une petite vallée.

Nous suivions ce chemin encaissé pour atteindre la magnifique forêt domaniale de Thelle sous un petit crachin sans conséquence.

Depuis le déjeuner c’est « Mappy » alias Valentin qui avait prit la carte.

R.A.S, le jeune homme est habile et surtout pour énoncer des Théories !.......mais l’ objectif à toujours été atteint puisque l’on ne s’est jamais perdu, et c’est bien là le principal.

Nous roulions à bonne allure sur les chemins rectilignes et roulants de la forêt, et après un petit casse-pattes suivi d’une dernière ligne droite, nous sortions de la forêt pour apercevoir le clocher du Coudray-St-Germer, l’étape du soir.

Nous entrions donc au camping ou visiblement on ne nous attendait pas, mais il y avait si peu de monde qu’il a été facile de nous trouver un
emplacement.

Le propriétaire nous fit une petite démonstration avec sa tondeuse autoportée type Formule1 et nous voilà seuls sous une pluie fine mais bien mouillante à 15h00 dans l’attente de notre voiture suiveuse prévue pour 17h00.

Nous décidions donc d’attendre Fred dans le seul rade du village au chaud.

Fred arriva vers 16h30 et nous avons pu monter les tentes sous une pluie de moins en moins fine.

La bâche est installée sur les vélos après une révision impérative et un démontage hasardeux du câble du dérailleur avant du vélo de Sandra pour obtenir après 1h30 de bricolage sous la pluie le même résultat qu’au départ, c’est-à-dire pas
de petit plateau pour madame.

Fred avait vu les choses en grand et le barbecue préparé spécialement à notre intention nous réchauffa le corps et le coeur même si la pluie n’a jamais cessée de tomber de la soirée. Un grand merci à toi Fred !


La nuit fut plus beaucoup plus agitée par les ivrognes et les télés alentours que par la réputation du camping qui en a donné son nom ; La Ronflure, même si certains prirent ce titre au pied de la lettre...






Etape 2 : Le Coudray St Germer – Beaubec-La –Rosière - 48km



Le réveil sous la pluie, c’est toujours démoralisant, tout est mouillé, nous avons dû nous serrer sous le haillon de la voiture pour prendre un petit déjeuner à l’abri, mais tout le monde était bien décidé à continuer même si nous avions choisi de prendre les petites routes communales pour cette étape plutôt que les chemins rendus très boueux par la pluie.

Nous sommes donc partis en direction de Puiseux-en-Bray puis de Neuf-Marché où nous avons subit le plus gros des averses mais toujours dans la joie et la bonne humeur… enfin presque….

J’avais pour cette étape repris la carte pour avancer au plus vite, l’heure n’était plus au jeu et nous voulions arriver rapidement à Forges et avions déjà à l’esprit la dernière étape et chacun priait en secret pour que le beau temps revienne.

C’est aux alentours de la Ferté-Saint-Samson que la pluie se décida à nous lâcher, et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, au détour d’une petite route en rase campagne Seine Maritimoise, notre chemin croise une camionnette où l’on pouvait lire dessus « PAIN ». Quelle aubaine mes amis ! Il était plus de midi et nos ventres vides et nos corps fourbus réclamaient la clémence. A la manière des bandits de grands chemins, nous arrêtâmes le véhicule et priâmes notre bienfaitrice de boulangère de nous donner pitance.


En plus des baguettes fraiches, elle nous proposa un Neufchâtel, un fromage de la région. Il n’en fallait pas plus pour nous rendre heureux et le déjeuner improvisé sur le bord de la route prenait des accents de festin.

Le ventre plein et l’esprit joyeux nous reprenions la route pour rentrer humides dans Forges-les- Eaux sous un ciel de traine sans pluie.






Il était 14h00 et pour ne pas arriver trop tôt sur notre lieu d’étape chez l’habitant, nous dévalisions la supérette proche et improvisions un nouveau pique-nique sur la place de Forges. Pendant quelques heures des manouches avaient investis la place et l’on pouvait apercevoir du linge sécher sur le mobilier urbain alentour.

La liaison de Forges vers Beaubec se fit par l’Avenue Verte, ce qui nous donna un avant goût de la journée de demain.



Le lieu du campement est prévu au Bagageot, c’est une ancienne ferme normande au milieu de prairies habitées par des vaches, et les amis qui nous accueillent la restaurent.

Fred arriva un peu plus tard et nous avons pu installer notre campement dans l’une des prairies après avoir prié les deux chevaux des propriétaires de nous laisser la place.

Le soir nous avons dégusté des grillades et du cidre et les plus courageux ou les moins fatigués ont eu le privilège de visiter le studio d’enregistrement que nos amis ont installé dans une des dépendances avec en filigrane le préparation du concert de demain à Dieppe et c’est avec joie que l’on y est d’ailleurs invité.

Etape 3 : Beaubec-La –Rosière – Dieppe - 46km



La nuit fut plus calme que la veille, mais le vent avait dégagé le ciel et le froid rendit le réveille difficile pour certains, n'est-ce pas Marco ?











Le petit déjeuner sur l’herbe fut le bienvenu; du melon, des amandes, des pruneaux, du fromage, de la brioche, du yaourt et des boissons chaudes étaient au menu.

Après avoir tout plié, nous étions prêt et repus pour entamer la dernière étape.







L’avenue verte devait nous conduire directement à Dieppe par un chemin goudronné d’une quarantaine de kilomètres.

Cette dernière portion prenait des allures de ballade de santé tellement le parcours était plat, nous roulions bon train malgré un vent de face frisquet.

Ce n’est pas pour nous vanter, mais cela nous semblait très facile après avoir parcourus 100 km par des chemins pentus et après avoir essuyé le déluge.



D’ailleurs un jeu s’était imposé, tout d’abord instigué par Sullivan et Marco, ce jeu consistait à démarrer le plus tard possible dans un sprint violent pour arriver le premier aux barrières des passages à niveau dont l’Avenue Verte était ponctuée.

Même Sandra s’y colla pour s’octroyer une belle victoire tactique mais c’est Marco qui à été le meilleur, surclassant tout le monde… Il faudra que l’on analyse ses urines car ses performances sont louches.



Bref, de petits jeux en poses miam-miam, nous sommes arrivés à Arques-la -Bataille où l’Avenue verte s’arrêtait.

Nous étions encore à 10 kilomètres de Dieppe et la route qui s’offrait à nous était peu amusante et il y avait beaucoup de voitures. Nous décidions donc de prendre un chemin balisé GR qui nous mènerait vers Dieppe en espérant que nous puissions voir la mer en arrivant sur les hauteurs alentours.

Le choix n’aura pas été des plus judicieux puisque dès le départ du Gr, nous avons dû monter un raidillon très pentu ; cette dernière bosse nous épuisa, puis nous devions encore monter sur la route et devions prendre un chemin qui n’en finissait pas : « mais elle est ou la mer ? »


Sur les visages pointait l’inquiétude et la fatigue se faisait sentir, il fallait en finir, subitement et contre toute attente, alors que nous n’avions déclaré aucune avarie mécanique, le pneu avant de Joris perça, « c’est pas de chance », à 5 km de l’arrivée. nous changions vite la chambre à air et nous voilà repartis… enfin pas très loin puisque Joris n’ayant même pas bougé était de nouveau à plat.

Nous changions une nouvelle fois de chambre à air en prenant bien soin de vérifier à plusieurs si quelque chose n’était pas coincé dans le pneu et entamions la descente bitumée sur Dieppe. En bas Joris nous informe que son pneu était encore à plat. Nous n’avions pas le temps de changer de chambre à air, surtout que le comité d’accueil à l’arrivée s’impatientait. Alors Marco et Sullivan se chargèrent de regonfler à tour de rôle la roue de Joris à chaque arrêt.

Au carrefour, nous avons pris la direction du port et arrivions sur les digues vers 14h00. Enfin la mer s’offrait à nous parée d’un beau bleu turquoise.

Nous avons été accueillis en héros sous une huée d’applaudissements et le son de notre corne de brume faisait écho avec celle du Ferry en partance. Quelle organisation mes amis ! même la capitainerie nous attendait !



C’est la fin du voyage et nous sommes fier d’avoir réussi tous ensemble cette épopée

La moule-frite entre amis au resto fut bien méritée et pour clore ce raid en beauté, après une « farniente » sur la plage de galet, nous allions voir le concert du soir donné par nos amis rencontrés la veille.



Cette expérience fut positive sur bien des points. Nous n’avons déploré aucune défaillance physique et je félicite mes cinq compagnons ; Sandra, Joris, Valentin, Sullivan et Marco pour leur courage et je les remercie de leur bonne humeur, avec une mention spéciale pour Joris le plus jeune d’entre nous et aussi pour Sandra, la seule femme du groupe qui ont été très courageux.

Nous remercions aussi le bureau du Foyer rural de Moussy pour son aide précieuse et tout particulièrement Fred pour nous avoir suivi et accompagné.

Nous remercions aussi Thomas et Karine pour leur accueil chaleureux chez eux, au Bagageot.

Un grand merci à tous ceux qui de près ou de loin ont permis à cette aventure d’avoir existé.

Forts de cette expérience nous pensons la renouveler. C’est le fruit d’une longue préparation qui commence dès le dimanche matin.... Avis aux amateurs.......


YoYo

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mardi 19 août 2008

MOUSSY - DIEPPE : DEPART J - 2

Bonjour à tous,

L'échéance approche et j'espère que vos sacs sont prêts et surtout que vos vélos sont bien réglés.
Pour le reste tout est OK, nous avons une assistance de choix en la personne de Fred Masi, nous avons fait les courses et les sacs sont pleins.

Tout est donc prêt pour un RDV jeudi matin à 8h00 pour un départ avant 9h00.

J'invite d'ailleurs tous ceux qui le voudraient à venir nous encourager jeudi matin au départ de ce trip à VTT de 140 kms qui nous mènera à la mer par les chemins du Vexin et du pays de Bray.

Je rappelle aux participants de prévoir dans leur sac à dos le déjeuner du midi, et surtout un coupe vent imperméable pour la météo qui risque d'être capricieuse.

Alors je vous dis à jeudi matin en pleine forme pour de nouvelles aventures.

YoYo.